Une initiative de :
Pour les professionnels
de l’information et des communications
Description de la formation
Comment parler de santé, de changements climatiques ou d’autres enjeux scientifiques quand on n’a pas soi-même étudié en science? Cette formation s’adresse aux journalistes, relationnistes, youtubeurs et autres communicateurs qui recherchent des outils pour mieux décoder l’information scientifique et mieux en parler. Elle explore les réflexes simples à développer ainsi que les questions de base à se poser afin d’éviter les pièges les plus courants.
Description des modules
Dans ce premier module, on vous rappelle à quel point nous sommes tous à risque de tomber dans les pièges que nous tendent nos biais personnels —et à quel point la difficulté à distinguer un fait d’une croyance peut nous handicaper lorsqu’on aborde des enjeux scientifiques.
Dans ce deuxième module, on définit ce qui distingue l’information scientifique des autres types d’informations. Pourquoi une étude est-elle à ce point importante et comment un néophyte peut-il repérer une info crédible, si toutes les études ne sont pas égales. Quels indices doit-il chercher et quels pièges doit-il éviter.
Dans ce troisième module, on entre plus en profondeur dans les différents types d’études et dans ce qu’on appelle la pyramide des preuves. Qu’est-ce qu’une étude de cas. Une étude clinique. Une méta-analyse. Que veut dire randomisé. Où peut-on trouver ces informations, si on ne maîtrise pas le jargon des scientifiques. Pourquoi est-ce important. On vous raconte aussi l’histoire d’un dérapage célèbre.
Dans ce quatrième module, on vous parle de chiffres, et on vous assure que ce ne sera pas douloureux! Quels sont les pièges les plus fréquents, quand on résume des statistiques sur le risque d’un produit, des résultats d’un sondage, des tendances sociologiques? Quels sont les réflexes à développer pour éviter de tomber dans ces pièges et communiquer plus efficacement à notre public?
Dans ce cinquième module, on se demande comment un néophyte peut-il se préparer à une entrevue avec un scientifique? Quand faut-il aller chercher une deuxième opinion et quand est-ce moins pertinent? On explore aussi la différence entre journaliste scientifique et journaliste généraliste, et l’importance de la transparence dans la façon dont nous communiquons à notre public.
Dans ce sixième module, on s’adresse entre autres aux scientifiques qui ignorent tout de l’écosystème de l’information et de la communication et auraient avantage à mieux le connaître s’ils veulent mieux communiquer. Mais on s’adresse du même coup aux professionnels de cet écosystème, qui mesurent souvent mal à quel point leur travail gagnerait à être mieux connu des scientifiques, si on veut jeter des ponts entre ces deux univers.
Qui devrait suivre cette formation?
Vous êtes un professionnel de l’information ou de la communication, que ce soit dans les médias, les relations publiques ou sur les réseaux sociaux, et vous n’êtes pas spécialisé en science. Vous serez tôt ou tard amené à parler d’enjeux de science, de santé et d’environnement. Cette formation vous apportera les notions de base à connaître pour éviter de tomber dans les pièges les plus fréquents.
Formateurs
Pascal Lapointe
Pascal est journaliste scientifique depuis plus de 30 ans. En tant que rédacteur en chef de Science-Presse, il a écrit sur un grand nombre de sujets, en plus de contribuer à former des jeunes journalistes. Il a contribué avec Josée Nadia Drouin à la création de la rubrique du Détecteur de rumeurs en 2016, dont il est également le rédacteur en chef.
Eve Beaudin
Journaliste et animatrice
Journaliste depuis plus de 20 ans, Eve Beaudin travaille à la télévision, à la radio et à l'écrit. Animatrice des séries C’est une question de santé (Savoir média) et Anatomie des fausses nouvelles, elle est aussi reporter à l’émission Ça vaut le coût (Télé-Québec) et chroniqueuse à Feu Vert (ICI Première). Elle écrit également pour Le Détecteur de rumeurs de Science-Presse et anime le balado du même nom, en plus d’investir son temps dans différents projets d’éducation aux médias et à l’information.
Décoder l'info scientifique :
à la portée de tous!
Évaluer la validité de l'information scientifique est une compétence essentielle dans un monde où les nouvelles, mais aussi la désinformation, voyagent plus rapidement que jamais. Ce livre électronique met en lumière l'importance de développer une meilleure compréhension du langage scientifique, et ce même pour ceux qui n’ont pas étudié en science.
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L'appel à la nature
Deux arguments s’entrecroisent lorsqu’on veut nous convaincre qu’un produit « naturel » permettra de guérir quelque chose. Le premier : la science refuse d’étudier l’efficacité de ces produits; le deuxième : c’est naturel, donc ça ne peut pas faire de mal! Les deux arguments sont faux.
Non, toutes les études ne sont pas égales
« Selon une étude, le café augmente le risque de cancer. » « Selon une étude, le café diminue le risque de cancer. »
On voit ça continuellement : un article dans un média ou une déclaration d’un influenceur qui vante une étude…parce que c’est une étude. Avec pour résultat que bien des citoyens ont développé cette impression que « les études se contredisent tout le temps ».
Or, c’est faux. Il se trouve simplement que toutes les études n’ont pas la même valeur.
Il faut se méfier de nos raccourcis mentaux!
Distinguer le vrai du faux lorsqu'il est question d'information scientifique peut sembler une tâche insurmontable quand on n’a pas soi-même étudié en science. Pourtant, il existe une première étape qui est à la portée de tous : être attentif à ses préjugés et à ses idées préconçues. Ce n’est pas parce qu’une nouvelle, en santé ou en alimentation par exemple, nous dit ce qu’on veut entendre qu’elle est… scientifiquement valide!
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